+Le suspect du double meurtre de Saint-Marcel-lès-Sauzet confondu par son ADN. Il s'agit bien du SDF vu à plusieurs reprises poussant un chariot de supermarché https://t.co/Gm8eBxtvGN #Drôme pic.twitter.com/fpBPaWSmOV
— France Bleu Drôme Ardèche (@francebleuDA) 26 septembre 2018
+Un vagabond espagnol, soupçonné d'un double meurtre perpétré en juin dans le sud de la France, a été inculpé et écroué, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. +
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+Le 19 juin, les corps de deux retraités (une veuve de 84 ans et un ami de 68 ans) étaient retrouvés par une femme de ménage dans une ferme isolée de Saint-Marcel-lès-Sauzet, une localité de 1.200 habitants au nord de Montélimar (sud de la France).
Plusieurs coups de hache
Le corps de la propriétaire était dissimulé sous une couverture au rez-de-chaussée, avec des plaies au couteau et une autre très importante au visage due à un ou plusieurs coups de hache, a déclaré le procureur de la République de Valence (sud), Alex Perrin, au cours d'une conférence de presse mercredi. L'homme, caché notamment sous une couverture et un transat, présentait, quant à lui, des blessures faites à la hache.
Vagabond espagnol
L'enquête a permis de remonter à un vagabond âgé d'une soixantaine d'années et condamné à plusieurs reprises notamment pour vol en Espagne. L'homme, qui occupait un bâtiment désaffecté de Montélimar, a été interpellé et écroué.
ADN retrouvé
Selon le procureur, l'ADN du vagabond - ainsi que celui des deux victimes - a été retrouvé sur un tesson de bouteille et une hache, laquelle était cachée sous des feuilles dans une remise contiguë à la maison. Les éléments recueillis "permettent d'être catégorique entre ces faits et cet auteur unique", a assuré le procureur. Le suspect, qui conteste les faits, a été mis en examen (inculpé) pour meurtres et pourrait l'être pour vol prochainement si ce mobile se confirmait.
"Quelqu'un de très violent"
Reste à expliquer le déchaînement de violences. "On sait que c'est quelqu'un de violent", qui reste "très alerte", un "marcheur, capable de faire plusieurs dizaines de kilomètres par jour" avec son charriot, a répondu le procureur qui évoque des condamnations lourdes en Espagne que la justice française est en train de vérifier. "Il y a là une chronologie qu'on devra retrouver. On ne sait pas pourquoi il y a un eu ce passage à l'acte extrêmement violent(...)", a ajouté le procureur.
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