+ Quand des logiciels "utiles" se révèlent... dangereux
+ +mercredi + 19 septembre 2018
+ +Les internautes font face à de multiples menaces de logiciels malveillants en consultant des sites web soupçonnés de pirater des contenus numériques, selon une étude européenne.
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+Dans le cadre dâun projet de recherche mené à lâéchelle de lâUnion par lâOffice de lâUnion européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), plus de . 000 fichiers contenant des logiciels malveillants ou des programmes potentiellement indésirables ont été extraits de plus de 1.000 sites web soupçonnés de partager illégalement des contenus protégés.
+Ces 4.000 fichiers nuisibles provenaient dâenviron 100 logiciels malveillants développés individuellement, souvent commercialisés comme des logiciels utiles pour les utilisateurs, notamment des faux installateurs de jeux et des programmes gratuits pour accéder à des contenus piratés et les transmettre en continu. Principale victime ? Windows, mais pas que.
+Ces fichiers contenaient des logiciels malveillants ou dâautres programmes qui, une fois téléchargés, pouvaient accéder à des données à caractère personnel stockées sur des ordinateurs et des dispositifs mobiles. Les fichiers extraits par les chercheurs provenaient de sites web et dâapplications mobiles soupçonnés de partager des films, de la musique, des jeux vidéo et des programmes de télévision piratés. Ces fichiers étaient destinés à inciter par la ruse les utilisateurs à partager des informations sur leurs cartes de crédit, leurs noms dâutilisateur de réseaux sociaux ou dâautres données à caractère personnel.
+Les résultats de ce travail de recherche sont publiés aujourdâhui dans la première étude officielle de lâUE sur les risques dâinfection par des logiciels malveillants provenant de sites web soupçonnés de porter atteinte aux droits de dâauteur.
+Dans le cadre de cette étude, réalisée par lâEUIPO en collaboration avec le United Nations Interregional Crime and Justice Research Institute (UNICRI), les logiciels malveillants ont été collectés sur les sites web et les applications mobiles en deux étapes. Les 200 Go de fichiers nuisibles extraits ont été analysés par Europol, lâagence répressive de lâUE, au moyen de son système dâanalyse des logiciels malveillants (EMAS).
+Lâétude publiée aujourdâhui complète les travaux de recherche menés précédemment par lâEUIPO sur les modèles commerciaux en ligne qui portent atteinte aux droits de propriété intellectuelle et la publicité numérique sur les sites web soupçonnés de porter atteinte à la propriété intellectuelle. Un expert en logiciels malveillants et un groupe dâexperts techniques ont contribué à la réalisation de cette étude.
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